TCHAD: HALTE À L'ESCLAVAGE DES TEMPS MODERNES

9.1.2021

J'ai été choqué d'apprendre, ce matin, que de jeunes Tchadiens, issus du sud du pays, sont réduits en esclavage dans la région des mines d'or (dans la partie septentrionale du Tchad.) Jeunes diplômés sans emploi pour la grande majorité, ces jeunes ont accepté de quitter leur famille, leur village, leur région, à la recherche d’une vie meilleure et d'horizons nouveaux, après que des gens sans cœur leur ont fait miroiter le pays de cocagne, le nord désertique du Tchad, mitoyen du sud de la Libye, à la recherche de l'or. Une fois qu’ils arrivent sur place, le paradis se transforme en un cauchemar.

Obligés de travailler 24 h/24, ces nouveaux esclaves n'ont d’autre choix que de se soumettre aux exigences de leurs bourreaux, au péril de leur vie.

Les contestataires paient le prix de leur audace : ils sont fusillés, sans autre forme de procès. Les survivants, eux, sont soumis à des traitements inhumains et dégradants, dignes de la période de la traite négrière : diète, bastonnade, ou pire. Ils n'ont droit qu'à un peu d'eau, mangent mal et ne peuvent pas se laver. Les plus malchanceux sont obligés de rester pendant de nombreuses heures au fond des mines d'or, sans oxygène.

Face à cette tragédie humaine, les autorités de la Transition sont interpellées à plus d'un titre, afin que ces abus cessent.

Si rien n'est fait dans les sept jours qui suivent cette publication, je me verrai dans l'obligation de publier la liste exhaustive des cadres haut placés (issus du grand BET) qui sont derrière ce qui s'apparente à un trafic éhonté d'êtres humains.

"Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie", disait André Malraux.

Eric Topona
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